Quelques éclats demeurent au milieu des heures profondes , en veille. Parfois une silhouette immobile se détache sur le rectangle éclairé. A quoi songent-ils, tous ceux que le sommeil fuit ? A quelle part de leur histoire, de leur mémoire, à quels absents parlent-ils en silence ? C'est l'heure des aveux, des regrets des impatiences, des souvenirs, de l'attente. Ce sont les heures où le coeur tremble, où les corps se souviennet, peau à peau avec la nuit. On ne triche plus. Ce sont les heures sentinelles de nos histoires, de nos petites victoires, de nos défaites. Que racontent ces silhouettes silencieuses à la grande nuit bleue ?