Soeur Anne ne s'est jamais vraiment adaptée à la vie en communauté au sein du couvent où elle vit pourtant depuis 20 ans. Lorsque Mère supérieure la charge du patronage de Jeanne, une jeune postulante, se réveillent en elledes sentiments et des questions que la règle conventuelle lui avait fait oublier. Bientôt, la relation entre les deux femmes dépasse le cadre de la formation. Jeanne est une bouffée d'air frais pour les religieuses. Mais elle bouleverse l'existence de Soeur Anne qui, à ses côtés, aperçoit la possibilité de ressaisir le sens de sa vocation et de se retrouver elle-même. Quelle place reste-t-il pour l'affection et pour l'humanité quand entrer dans les ordres exige de se défaire de soi-même et de s'abandonner à Dieu ? Comment la communauté peut-elle comprendre que la délivrance de Soeur Anne, pour qui la foi ne suffit plus, repose entièrement sur sa relation à Jeanne ?